Publié le Jeudi 15 octobre 2020

Cette réserve, estimée entre 15 et 20 millions de m³, est très prisée par différents acteurs, pour différents usages. Elle permet l’alimentation en eau potable de plus de 45 000 habitants et l’irrigation des cultures. Elle est également utilisée par la vitiviniculture et dans les process industriels des industries sur notre territoire, mais aussi pour les autoroutes et voies ferrées. 

Nous retiendrons trois usages principaux : l’alimentation en eau potable (AEP), qui représentent plus de 90 % des prélèvements en nappe, l’irrigation pour 1,7 % et l’industrie pour 0,8 %. Il existe également un usage domestique associé aux puits des particuliers, non quantifié à ce jour.
Il est intéressant d’observer qu’au fil des années, la nappe se vide plus qu’elle ne se recharge.
Ci-dessous l’évolution des niveaux d’eau entre 2013 et 2020 (source ADES/BRGM).

Graphique d'explication
Les valeurs surlignées en rouge indiquent les niveaux des plus basses eaux et en vert les niveaux des plus hautes eaux, accompagnées de dates auxquelles ils ont été atteints.

En 2019, ces bas niveaux résultent principalement du manque de précipitations hivernales, couplé à une trop grande imperméabilisation du sol, liée à l’urbanisation.
Du fait du changement climatique, il faut s’attendre à connaître la récurrence des étés chauds et secs. Dans les dix prochaines années, les étés de 2019 et 2020 ne seront plus des étés exceptionnels mais des étés dits « normaux ».

Nous devons prendre conscience de cet état de fait et changer nos comportements dans le rapport que nous avons à l’eau, en la préservant dans l’utilisation que l’on en fait, en l’économisant. Corinne PIOMBINO, adjointe en charge de l’environnement et du développement durable, vous invite à consulter les simples gestes portés dans le bulletin municipal d’octobre 2019.

Comprendre la nappe de DIJON-SUD

Caractérisation de la nappe pour modéliser son fonctionnement

Un réservoir complexe ...

schéma nappe 1
Schéma n°1

Depuis les années 1970, la nappe fait l’objet d’investigations géologiques et de suivis, pour connaître sa géométrie et son comportement.
La nappe, unique au Nord, se divise en deux nappes (superficielle et profonde) au Sud de Chenôve, isolées entre elles par une couche argileuse
qui s’épaissit vers l’aval.

 

... Mais bien connu !

Schéma n°2

Les connaissances géologiques et hydrogéologiques acquises ont permis de modéliser la nappe de Dijon Sud.
Cette réalisation s’est aussi appuyée sur les suivis :
• de la pluviométrie ;
• des prélèvements des différents usages (Alimentation en eau Potable - AEP ; Irrigation et Industrie) ;
• des niveaux de nappe sur le piézomètre de Chenôve ;
• des débits de la Cent Fonts, mesurés à la station hydrométrique de Saulon-la-Rue.